Des terroristes palestiniens ouvrent le feu, à l'aéroport d'Orly, sur un groupe de passagers en instance d'embarquement pour Tel-Aviv. 8 morts et 3 blessés.
Une bombe dissimulée dans la sacoche d'une moto explose devant la synagogue de la rue Copernic à Paris (16e arrdt). 4 morts et une vingtaine de blessés.
Attentat contre le train Toulouse-Paris, le "Capitole", à bord duquel le maire de Paris, Jacques Chirac, aurait dû se trouver. Il semble s'agir des premières représailles du terroriste Illich Ramirez Sanchez, alias Carlos, après l'arrestation de deux membres de son réseau, le Suisse Bruno Breguet et sa future compagne Magdalena Kopp. 5 morts et 77 blessés
Un commando de cinq tueurs ouvre le feu et jette des grenades à l'intérieur du restaurant "Goldenberg", rue des Rosiers, en plein quartier juif de Paris. L'attaque, longtemps attribuée au groupe Abou Nidal, n'est toujours pas élucidée. 6 morts et 22 blessés.
Explosion d'une bombe près des comptoirs d'enregistrement de la compagnie Turkish Airlines à l'aéroport d'Orly. En mars 1985, trois Arméniens sont respectivement condamnés pour cet attentat à la réclusion à perpétuité, à 15 ans et à 10 ans de réclusion criminelle. 8 morts et 54 blessés
Deux morts et 34 blessés à la gare Saint-Charles de Marseille, dans l'explosion d'une bombe placée près des consignes automatiques. Quelques minutes plus tôt, une autre explosion a fait trois morts et trois blessés à bord du TGV Marseille-Paris, à la hauteur de Tain-l'Hermitage (Drôme). Ces deux attentats seront revendiqués notamment par l'"Organisation de la lutte armée arabe" liée à "Carlos".
Un attentat à la bombe devant le magasin Tati, rue de Rennes à Paris (6e). 7 morts et quelque 55 blessés
Une bombe explose dans une rame du Réseau express régional (RER) à la station "Saint-Michel", en plein coeur de Paris. Cet attentat, attribué aux extrémistes islamistes algériens, fut le plus meurtrier d'une vague de neuf actions terroristes, qui fera au total huit morts et plus de 200 blessés au cours de l'été.
Attentat à l'explosif dans une rame du RER B à la station Port-Royal (Paris 5ème) fait quatre morts et 91 blessés. Cette action terroriste à la bonbonne de gaz présente des similitudes avec la vague d'attentats de 1995.
Les 11 et 15 mars, Mohamed Merah, 23 ans, tue trois militaires par balles dans la rue, à Toulouse et Montauban, puis, le 19 mars, trois enfants et un enseignant dans un collège juif de Toulouse, avant d'être tué le 22 mars par le Raid qui assiège son appartement depuis la veille.
En fin de matinée, deux criminels cagoulés font irruption dans les locaux de la rédaction de l'hebdomadaire Charlie Hebdo et ouvrent le feu en pleine conférence de rédaction, en criant "Allah akbar". Douze personnes sont tuées.
LP/Arnaud Dumontier
Il tue immédiatement trois personnes et en prend en otage dix-sept autres, dont l'un est tué peu après, portant à quatre le nombre de morts. Déjà recherché par la police pour l'assassinat la veille d'une policière municipale à Montrouge, Coulibaly meurt dans l'assaut des des policiers du RAID et de la BRI. Deux jours après l'attentat à la rédaction de Charlie Hebdo, l'émotion est intense. Le 11 janvier, une grande marche républicaine réunit des dizaines de chefs d'Etat à Paris, mais surtout près de 4 millions de personnes à travers la France.
LP/Aurélie Selvi
Vers 9h30, un attentat vise une usine de gaz industriels à Saint-Quentin-Fallavier, en Isère. Yassin Salhi, originaire de Pontarlier (Doubs), fonce au volant d'une camionnette sur des bonbonnes de gaz à l'entrée du site, classé Seveso. Une explosion se produit aussitôt, faisant deux blessés légers. L'homme est ensuite maîtrisé par les pompiers. On retrouvera plus tard un corps décapité dans l'enceinte de l'usine. La victime est rapidement identifiée : il s'agit de l'employeur du terroriste.
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L'horreur monte d'un cran. Pour la première fois en France, des attaques sont menées presque simultanément dans le nord-est de Paris et aux abords du Stade de France, où se joue, ce soir-là, un match de foot entre la France et l'Allemagne. Plus de 120 personnes meurent dans les explosions et les fusillades, dont une majorité au Bataclan où quatre assaillants ont piégé le public d'un groupe de rock, les Eagles of Death Metal. L'état d'urgence est décrété et la Préfecture de police de Paris invite les habitants à ne pas sortir de chez eux les heures suivant les attentats.
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